
Maxime Paradis, multi-entrepreneur et investisseur, incarne une nouvelle génération de bâtisseurs animés par une mission : démocratiser l’entrepreneuriat et offrir les mêmes opportunités à tous, peu importe leur origine sociale ou géographique. Son message est clair : échouer n’est pas une fin, c’est un passage obligé vers la réussite — surtout quand on démarre jeune.
L’échec n’est pas dramatique, c’est une étape
Dès l’ouverture de l’interview, Maxime martèle un point essentiel : la principale cause d’échec des start-up n’est pas l’idée, le marché ou la concurrence… mais le désalignement entre associés. Quand les raisons de s’engager diffèrent, les tensions surgissent. Il appelle donc à bien choisir ses partenaires, en alignant dès le départ les valeurs et les ambitions à long terme.
Un parcours entrepreneurial commencé à 15 ans
C’est en organisant des soirées dans une petite ville près d’Orléans que Maxime découvre le goût de l’indépendance et de l’entrepreneuriat. Grâce à son association lycéenne, il apprend à gérer des budgets, manager des équipes et négocier des partenariats. Ce premier succès lui permet de financer ses études en école de commerce à Paris.
L’entrepreneuriat étudiant : un levier de transformation
À 20 ans, Maxime lance une start-up dédiée à l’insertion professionnelle de jeunes talents atypiques. Pendant quatre ans, il et son équipe accompagnent des milliers de jeunes vers l’emploi. Malgré l’arrêt du projet, l’impact reste fort, et certains anciens bénéficiaires témoignent encore aujourd’hui de la transformation opérée dans leur vie.
Du start-up studio au club d’investissement
Aujourd’hui, Maxime consacre son énergie à accompagner la nouvelle génération via un club deal d’investissement nommé Paradise Club. Ce réseau international de 1 000 investisseurs permet de financer jusqu’à 1 million d’euros par projet, en priorité dans des start-up tech à fort impact. L’objectif : combiner financement, mentorat, réseau et montée en compétence des porteurs de projet.
Investir dans les jeunes, partout en France
Il insiste sur la nécessité de sortir du prisme parisien : “Des talents brillants existent à Cannes, à Nancy, à Orléans.” Mais les moyens d’accompagnement sont inégalement répartis. Il plaide donc pour une plus grande décentralisation des aides, pour l’interdisciplinarité dans les écoles, et pour plus d’associations étudiantes locales engagées.
Trois leviers pour une éducation plus juste
Maxime propose une vision moderne de l’éducation :
- Personnaliser les apprentissages, car nous n’apprenons pas tous de la même façon.
- Travailler l’intelligence émotionnelle (QE) autant que les compétences techniques.
- Mettre en pratique rapidement, car la théorie seule ne suffit pas à révéler les talents.
Donner sa chance à chaque talent
Enfin, il souligne que le talent est universellement réparti, mais que l’accès à l’opportunité ne l’est pas. Pour lui, l’empowerment — rendre chacun capable d’agir — est une mission politique et économique. “Ce n’est pas parce qu’on vient d’un milieu modeste qu’on doit rester à l’écart des grandes idées.”
Un appel à l’action
Que ce soit via des associations, du mentorat, du contenu en ligne ou l’investissement direct, Maxime appelle chacun à s’engager. Pour lui, créer du contenu, raconter son histoire, oser partager ses convictions, c’est déjà construire le monde de demain.
“Passez à l’action. Testez. Échouez. Apprenez. Et recommencez.”
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